Souvent mal compris, les risques liés à l’invalidité peuvent faire basculer votre vie et celle de votre famille !
Hugo est menuisier. Son métier comporte des risques de blessures très importants, il le sait. Voilà pourquoi, il est toujours très prudent lorsqu'il exerce son activité.
Cependant, dimanche dernier, Hugo est dans son jardin et profite du beau temps pour cueillir des prunes. L’une d’elle n’est pas facilement accessible mais Hugo décide de la cueillir quand même et perd l’équilibre sur son échelle. Il tombe...mais mal.
La faiblesse des régimes obligatoires…
L’accident est banal mais la sentence est lourde : invalidité supérieure à 66 %. Deux fractures ouvertes sur la jambe et trois sur le bras, côté droit. De fils en aiguilles, avec plusieurs coutures, et des arrêts de travail renouvelés, Hugo apprend à 50 ans qu’il est invalide avec un accès à l’emploi restreint substantiellement et durablement. En clair, il ne travaillera plus.
Après avoir reçu un document alarmant sur le montant qu’il allait toucher jusqu’à la liquidation de sa retraite, Hugo se rend à sa caisse professionnelle pour valider le montant de sa rente d’invalidité. Sa caisse lui confirme que sa rente d’invalidité sera d’un montant équivalent à 50 % du revenu annuel moyen calculé sur la base des 10 meilleures années de cotisations et plafonné à 50 % du Plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 20 568 € en 2020).
Son régime obligatoire professionnel lui indique qu'il percevra 1655 € par mois avant impôt, soit 25 % de son revenu d’activité.
…doit être compensée par des solutions de prévoyance facultatives.
Fort heureusement, Hugo avait souscrit un contrat « Madelin prévoyance » incluant une rente d’invalidité.
Mais ensuite, il a repoussé plusieurs rendez-vous de bilan proposés par son conseiller et il ne sait plus à présent comment il est protégé depuis au moins cinq ans.
Il décide de prendre rendez-vous avec son conseiller assureur.
Mais là, une mauvaise et une bonne surprise l’attendent :
« Une rente invalidité, en effet vous en obtiendrez une. Elle va se situer, compte tenu du niveau de garanties souscrit, aux environs de 1 220 € par mois », lui répond son assureur.
« Cela correspond à 20 % de mon revenu. Comment ai-je pu choisir un niveau de protection aussi faible ? », se demande Hugo.
Le risque des petites économies sur les primes de prévoyance.
A l’époque vous ne souhaitiez pas cotiser beaucoup, lui rappelle son conseiller : « À l’origine, vous aviez fait un choix de protection des revenus correspondant à votre prévisionnel. Il est vrai que nous n’aurions pas pu mettre en place des garanties vous donnant une couverture globale, supérieure à votre revenu du travail. En plus, vous aviez défini un budget limité. Il aurait fallu remettre à niveau vos garanties au fur et à mesure que votre revenu évoluait… ».
Résultats des courses : Hugo devra composer avec un revenu de 2 875 € au total, soit environ moitié moins que le revenu de ses meilleures années, celles où il pouvait exercer son métier. Et ce, jusqu’à la retraite !
LE CONSEIL FINANCIERE CONSEIL
Le bon conseil en gestion de patrimoine : c’est avant tout de vous protéger !!
Définir votre niveau de protection en prévoyance est un travail d’experts. Il nécessite une analyse globale et ne doit pas se résumer à un rapport « prix-prestations ». Il faut éviter les « petites » économies sur ses primes d’assurance.
Un suivi dans le temps est nécessaire pour actualiser régulièrement vos garanties.
Un bilan de protection sociale s’avère donc indispensable pour répondre précisément à toutes ces questions.